Au mois de juin nous avions dénoncé le scandale de l’attribution de primes, à certains agents seulement, décidée dans des conditions et selon des modalités obscures.
Nous avions également écrit au Président de la Métropole, manifestement tenu à l’écart ou à tout le moins dans l’ignorance des conditions réelles de cette attribution.
Sa lettre en réponse en témoigne puisque après des explications laborieuses pour justifier « une mesure de gratification » elle reconnait et regrette un défaut de visibilité du processus (en fait son caractère opaque) et le fait que les procédures habituelles (c’est à dire normales) d’information n’aient pas pu être réalisées (lire n’ont pas été respectées).
En conclusion une promesse est faite, selon laquelle « ces circonstances exceptionnelles ne préjugent en rein des modalités de travail à venir » (bref: on ne le refera pas).
Rappelons que l’alerte que nous avons lancée ne visait pas les agents bénéficiaires, dont l’engagement n’est certainement pas contesté, mais une méthode opaque laissant de côté autant d’agents méritants dont l’engagement dans la période a certainement été aussi forte.
Une telle manière de faire est doublement maladroite puisqu’elle démotive les agents et désorganise l’administration.
Sur ce point la lettre annonce in fine l’engagement du travail avec les partenaires sociaux sur le cadre de l’harmonisation des « statuts » des agents de la Métropole, vaste chantier pour lequel nous serons vigilants et demanderons avant tout un diagnostic précis et complet réalisé par des experts indépendants spécialistes en droit social et auquel les partenaires sociaux devront être associés.
Lire la lettre : reponse-de-gaudin-sur-les-primes
