A la FSU, nous n’avons pas l’habitude d’épargner les politiques quand ils déraillent. Nous avons donc une légitimité certaine pour affirmer qu’ils ne sont pas responsables de cette scandaleuse histoire de primes de juin.
La lettre de JC GAUDIN, que nous avons publiée, montre assez qu’ :
- Il n’approuve pas la manière dont ces primes ont été détournée de leur objectif et attribuées.
- Il affirme, comme nous l’avons demandé, que ces primes ne seront pas pérennisées.
- Il regrette l’absence de contrôle et compte que les élections professionnelles permettront de mettre en place ce contrôle.
Si les politiques ne sont pas responsables, c’est bien la haute administration qui l’est, à « deux étages » : le premier qui a décidé de ce montage et d’une partie de ces attributions et, le deuxième étage qui n’a pas alerté sur les dégâts de ces primes sur les équipes et, qui a donné des noms.
Les Politiques (Teissier et Gaudin) nous ont répondu, avec des mots qui disent qu’ils regrettent cette initiative, qu’ils ont compris l’action de la FSU et qu’ils en approuvent la philosophie.
La FSU et les agents attendent toujours des explications des « deux étages » : le DGS et les DGA concernés qui ont été à l’origine de la manipulation et les Directeurs qui n’ont pas réagi et qui ont donné des noms sans aucun critère.
