Vous allez bientôt recevoir dans votre boîte aux lettres notre profession de foi pour les élections professionnelles du 4 décembre. Nous avons comme à notre habitude essayé de produire un document sérieux, à la fois ambitieux et raisonnable.
Ambitieux car de nombreux agents ont du mal à boucler les fins de mois, ont du mal à se loger correctement, à faire en sorte que leurs enfants aient plus tard une vie meilleure que la leur. Les parents isolés, les petits salaires, les non-titulaires constituent une partie importante des précaires dont un syndicat doit s’occuper en priorité. Ambitieux aussi car de nombreux agents pensent qu’ils méritent mieux en termes de responsabilités, d’intérêts dans leurs missions ou de reconnaissance pour le travail qu’ils accomplissent. Ambitieux enfin pour la qualité de vie de certains de nos collègues pour qui élever des enfants est parfois difficile ou qui exercent des missions dangereuses ou usantes pour la santé.
Le SDU a le souci d’être raisonnable car la situation des agents de MPM n’est pas à prendre en compte en dehors de la situation générale du pays et que ce sont les Marseillaises et les Marseillais qui paient, in fine, pour un service public nécessaire. D’ailleurs, chaque agent paie lui aussi des impôts et des impôts locaux. Il n’est pas question pour le SDU que les revendications se transforment en « lettre au Père noël » en jetant le discrédit sur des aspirations légitimes et importantes, sur les syndicats et sur les fonctionnaires en fin de compte.
Nous, au SDU, nous avons aussi essayé d’être inventifs, imaginatifs pour nous permettre de vivre dans un monde qui change. Nous entendons profiter des avancées de ce changement et nous protéger de ses dangers.