La semaine d’après…

Une semaine après Marseille porte encore les marques du conflit :
4 000 tonnes d’ordures, 5 jours de panique, des pertes pour les commerçants, une image de la ville encore dégradée, comme est dégradée l’image de MPM, des syndicats, des agents et du Service public.
Peu à peu, les Marseillais apprennent que de réels problèmes se posaient à la collecte qui, dans un pays civilisé, se seraient réglés autour d’une table entre une administration attentive, des politiques défendant leurs citoyens et des syndicats soucieux du Service public.
Quelques embauches dont une partie avait déjà été notifiée, des problèmes techniques de carrière pour les agents (Titularisation et passage d’examen) et une solution pour cette troisième tournée, qui pose des problèmes d’organisation. Le SDU avait fait des propositions pour des débats, des rencontres pour faire avancer à la fois les personnels, l’administration et le Service public. Pourquoi le Président ne choisit-il pas la voie de la sagesse, de l’efficacité ? Pourquoi ne répond-il pas aux questions qui lui sont posées ? Notre Président, ancien militaire, ne sait-il pas que les batailles les plus belles sont celles que l’on n’a pas à mener ? Les Marseillais, les agents de MPM, sont lassés de ces querelles de cour de récréation. Ils aimeraient des règles mieux conçues et mieux respectées pour une ville plus apaisée.